Mostre da non perdere a febbraio

Rieccoci con alcune mostre che vi consigliamo per il mese di febbraio.
Io quasi quasi faccio ua capatina a Parigi… 🙂

Ricordatevi di consultare la pagina delle mostre sempre aggiornata.

Ciao

Anna

Joel Meyerowitz – Taking My Time – Part II

Polka Galerie – Parigi – dal 14 gennaio 2017 al 4 marzo 2017

La galerie Polka présente le second volet de l’expoistion « Taking My Time », un cycle rétrospectif en deux tableaux consacré au grand photographe américain Joel Meyerowitz. Autobiographique et méditative, l’exposition plonge dans la mémoire d’un artiste spectateur qui a traversé l’histoire récente de la photographie. La deuxième partie du voyage se consacre aux paysages et à la lumière, laissant les rues de New York de la « Part. I » derrière elle.

A la  fin des années 1960, l’auteur de Bystanders (1994) interroge les secrets de la couleur, en explorant sa finesse, ses tonalités, ses contrastes et ses saturations veloutées. Le bouleversement sémantique que présuppose l’abandon du noir et blanc conduit Meyerowitz vers le contexte de ses images. Le grand format joue ici un rôle prépondérant. En 1976, l’artiste fait l’acquisition d’une chambre photographique grand format, une Deardorff 8×10. C’est à Cape Cod, où il passe ses vacances, que Meyerowitz l’utilise pour la première fois. Avec sa lumière, ses paysages vides, plats, silencieux voire figés, la presqu’île balnéaire du Massachusetts est à l’exact opposé de l’énergie new-yorkaise qu’il photographie à ses débuts, au 35mm. Mécaniquement et symboliquement, la vision change. Le dispositif et les règles aussi.

L’expérience de la chambre photographique permet à Joel Meyerowitz de résoudre un paradoxe esthétique et artistique auquel il s’est confronté dès ses débuts, au moment où la photographie couleur, médium de masse par excellence, gagnait son statut d’œuvre d’art. Là où Fred Herzog ou Stephen Shore, pour s’en libérer, neutralisent les nuances, Meyerowitz fait le contraire, assumant la richesse et la puissance des pigments. La couleur n’est plus seulement un procédé, elle devient un langage. Et la photographie un métabolisme, un théâtre, un lieu de contemplation qui se joue des hors-champs et des harmonies chromatiques. « L’action n’est plus au cœur, elle devient presque accessoire. Mon image a d’autres ambitions. » En 1979, paraît Cape Light, son livre culte, clin d’œil au passé et pré guration de ses futures séries.

Après les piscines de Cape Cod viendront d’autres paysages, d’autres formes, d’autres architectures. Des forêts de Toscane aux ruines du World Trade Center en passant par les ateliers du grand peintre italien Giorgio Morandi. Le voyage de Meyerowitz devient alors intérieur.

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William Klein – Paris+Klein

Polka Galerie – Parigi – dal 14 gennaio 2017 al 4 marzo 2017

« Paris+Klein » est une installation originale où l’artiste raconte son goût pour le désordre et sa fascination pour Paris, sa ville d’adoption. Construite comme un hommage à la capitale, l’exposition s’organise autour d’une mosaïque de 33 tirages à laquelle répondent une épreuve grand format d’un mannequin salué par des marines américains sur le Pont Alexandre III et des contacts- peints réalisés par l’artiste au début des années 90.

Klein le new-yorkais, à propos de Paris, raconte : « J’ai constaté qu’en général le Paris des photographes, même celui des plus grands, était romantique, brumeux et surtout mono-ethnique : une ville grise peuplée par des blancs. Or, pour moi, Paris était – autant et peut-être plus que New York – un melting-pot. Une ville cosmopolite, multi-culturelle et totalement multi-ethnique, n’en déplaise à Le Pen. Puis si je parle de New York, ma ville natale, je suis frappé par combien Paris est une ville moderne en comparaison, qui se transforme et où les choses marchent : le métro, le RER, et même le trafic, contrairement aux idées reçues.  Et puis Paris est drôle. Evidemment, pas pour tout le monde, mais, comparé à l’angoisse de New York… ».

De New York à Tokyo et de Rome à Paris en passant par Moscou, William Klein a toujours aimé la ville. Ses rues, ses trottoirs, ses cafés et terrasses, les passants, les amoureux, les manifestants. Il la photographie toujours dans la vérité de l’instant, de l’inattendu et de l’accident. Son credo: «No rules, no limits». Tout lui est permis. Il prend ce que l’on lui refuse, brise les interdits comme il casse les angles et néglige les réglages. Sa frénésie à se saisir de tout ce qui bouge et frétille provoque chez lui une transe créatrice. C’est sa danse.

« Pourquoi tant de rassemblements, de manifestations de fêtes et de foules. D’abord parce qu’il y en a. Et puis, il est vrai que j’ai toujours adopté une façon de cadrer basée sur le bordel des corps qui s’entremêlent, les regards qui s’entrecroisent et qui finissent par s’ordonner. Mais en réfléchissant, je me demande s’il n’y a pas autre chose. Je vis ici depuis un bon moment, mais je me sens toujours étranger. Mêlé aux foules, je me demande si ce n’est pas un désir d’appartenir. ».

L’exposition « Paris +Klein » à la galerie Polka est présentée en parallèle de « 5 Cities », une rétrospective du travail de William Klein, à découvrir jusqu’au 5 février 2017 au Centre Culturel Le Botanique de Bruxelles.

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JESSICA BACKHAUS –  SIX DEGREES OF FREEDOM

Six Degrees of Freedom è l’ultimo lavoro di Jessica Backhaus. Il titolo è un riferimento alla libertà di movimento di un corpo nello spazio, in ogni direzione possibile.
Sei gradi di libertà è una definizione mutuata dalla scienza. Allo stesso tempo esprime perfettamente l’idea che siamo il risultato delle nostre scelte in un dato contesto.

In questo lavoro autrice ha guardato alla propria vita; nel suo complesso, questa serie di immagini esprime il desiderio della Backhaus di indagare le proprie radici. Jessica Backhaus ha visitato i luoghi della propria infanzia e adolescenza, cercando di esprimere simbolicamente il senso di questa ricerca e le diverse fasi della vita.

Allo stesso tempo, le fotografie sono aperte all’interpretazione dell’osservatore. In Six Degrees of Freedom i temi ricorrenti sono la memoria, il contesto, il desiderio, l’identità e il destino. La ricerca delle nostre radici, nel lavoro dell’artista, è il desiderio di trovare la nostra vera identità e infine un invito a vivere secondo le nostre convinzioni, senza compromessi.

Tutto questo, attraverso meravigliosi still life.

Come ha scritto Jean Christoph Amman nell’introduzione a un precedente lavoro (Once, Still and Forever, pubblicato da Kehrer Verlag nel 2012)
‘A volte, comprendere il significato del lavoro di un artista richiede tempo. Quante volte l’attenzione è catturata da un tratto evidente. Nel caso di Jessica Backhaus, tale caratteristica evidente rappresenta anche l’occasione per contemplare ‘i modi del mondo, l’ordine delle cose (che il disordine rende necessario), in quanto luce e colore diventano, nel suo lavoro, generatori di vita. Ma non è tutto qui, c’è anche una sottile malinconia, a suggerirci che non possiamo cambiare il flusso delle cose. In altre parole, che dovremmo piuttosto seguirlo.’

Six Degrees of Freedom è anche un libro, pubblicato da Kehrer Verlag nel 2015

20 gennaio 2017–25 febbraio 2017
Micamera – lens based arts Milano

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CONTEMPORARY CLUSTER #02 FEAT. MUSTAFA SABBAGH

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Reduce dal recente successo della sua prima mostra antologica, che gli è valsa il conferimento della cittadinanza onoraria di Palermo, e dal trionfo della pièce teatrale dedicatagli dalla trentennale compagnia performativa NèonTeatro, Mustafa Sabbagh (Amman, 1961) sceglie Roma – e la Fluxhall intermediale di Contemporary Cluster, concept espositivo che eleva l’Arte e ne esalta il Feticcio – per consacrare Onore al Nero, serie fotografica che lo ha reso celebre nel panorama artistico internazionale, e per scavare più a fondo del suo Nero, iniettandolo di lavori inediti e concepiti ad hoc per Cluster.

In [contemporary cluster #02 feat. mustafa sabbagh], l’artista coniuga il delirio visionario del Demiurgo al rigore clinico del Chirurgo, nella perfetta economia di un post-barocco sorprendentemente, sapientemente minimal. L’unico senso possibile è il non-sense dell’ossessione: la morbosità del dettaglio diventa padronanza di ogni fase della creazione, dalla raffinata ossatura scenica nella cui composizione è maestro, alla capacità di immergersi e fare suoi, attraverso il gesto artistico che lo connota, territori inesplorati o mai rivelati – scent, jewel, furniture e sound design, in collaborazione diretta con eccellenze di ognuno dei settori di appartenenza.

Contemporary Cluster #02 – Roma – Dal 28 gennaio 2017 al 15 aprile 2017

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Mario Cresci

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10 Febbraio 2017 to 17 Aprile 2017 – 7:00pm— A cura di: M. Cristina Rodeschini e Mario Cresci
Inaugurazione: giovedì 9 febbraio, ore 19:00

Dal 10 febbraio al 17 aprile 2017 la GAMeC – Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea di Bergamo presenta la prima grande mostra antologica dedicata al lavoro fotografico di Mario Cresci (Chiavari, 1942), la cui figura artistica può essere considerata tra le più ricche e complete, per intenti ed esiti, della scena italiana del dopoguerra.

A cura di M. Cristina Rodeschini e Mario Cresci, la mostra offre una panoramica completa della poetica dell’artista, dalle origini del suo lavoro fino a oggi, evidenziandone l’attualità della ricerca nel contesto delle tendenze artistiche contemporanee.

Cresci utilizza il linguaggio della fotografia per approfondire aspetti legati alla memoria, alla percezione, alle analogie, in un’analisi suggestiva che diventa un invito a confrontarsi in modo inedito con la realtà, con i luoghi, intesi come deposito di relazioni, memorie, tracce.

La mostra attraversa la produzione dell’artista dalle prime sperimentazioni sulle geometrie alle indagini di carattere antropologico sulla cultura lucana della fine degli anni Sessanta, ai progetti dedicati alla ricerca della scrittura fotografica e all’equivocità della percezione, in un percorso espositivo articolato in dodici sezioni capace di mettere in risalto analogie formali e correlazioni concettuali fra le diverse opere, privilegiando, così, uno sviluppo non necessariamente cronologico della sua produzione e poetica.

Sarà inoltre presentata la rivisitazione di alcune sue famose installazioni poste in dialogo con opere più recenti, attraverso la ricerca di un’articolazione studiata per i diversi spazi espositivi; installazioni che presenteranno materiali eterogenei, non appartenenti unicamente allo specifico della tecnica fotografica, poiché, fin dagli esordi, Cresci è autore di opere composite caratterizzate da una libertà che attraversa il disegno, la fotografia, le installazioni e l’esperienza video.

La mostra si propone, infatti, di presentare il lavoro dell’artista mettendo in risalto questo continuo e proficuo scambio tra l’arte, la grafica e la fotografia, intesa quest’ultima come medium della ricerca artistica e al tempo stesso come riflessione teorica connessa con altri saperi e discipline. La profonda riflessione condotta da Cresci sulle potenzialità del linguaggio fotografico si è sviluppata, da sempre, in dialogo stringente con la più aggiornata ricerca artistica.

Il titolo della mostra, La fotografia del no, si rifà al libro di Goffredo Fofi Il cinema del no. Visioni anarchiche della vita e della società (Elèuthera, 2015), che rispecchia in gran parte il pensiero dell’artista riguardo alla fotografia, intesa come mezzo privilegiato, ma non unico, per le sue scelte di vita e di relazioquane con gli altri. Per Cresci, infatti, la fotografia è un “atto globale, non circoscrivibile al singolo scatto”, che si contamina, diventando argomento di testi e oggetto di docenza, nella ricerca di un dialogo con le giovani generazioni, per lui cruciale.

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Joel Sternfeld  – Colour Photographs: 1977-1988

 

Beetles+Huxley is pleased to present Colour Photographs: 1977-1988, the first solo exhibition in the UK by the American photographer, Joel Sternfeld for 15 years. Featuring 30 vintage dye transfer and chromogenic prints, the exhibition will include well known images by the artist as well as works that have never been seen before.

The exhibition will showcase several examples of vintage dye transfer prints from one of Sternfeld’s best-known bodies of work, “American Prospects”. Sternfeld traversed the United States with his 8 x 10 inch camera, in order to capture the essential character of the country. First exhibited at the Museum of Modern Art, New York and then published in book form in 1987, “American Prospects” is regarded as one of the most influential bodies of photographic work from this period.

“American Prospects” is seen as a continuation of the American documentary tradition established in the 1930s by Walker Evans and continued by Robert Frank twenty years later. Sternfeld expanded the trajectory of the medium by photographing scenes rich with implied narrative, which were also distinct in their colour and composition. Pictures included in the exhibition demonstrate early experiments with colour and conceptual strategies that the artist would develop later on into complete bodies of work.

Sternfeld’s work is characterised by its attention to societal issues, delicately balanced by subtle irony and humour. “McLean, Virginia, December 1978” is an example of this; here we see a fire fighter shopping for a pumpkin at a farm market whilst a house on fire blazes in the background. Despite appearances, the scene that Sternfeld had captured was a controlled training exercise, and a chief who was able to leave his post when the house was allowed to burn to the ground. The hidden story of this photograph shows Sternfeld to be engaging with the problematic ‘truth value’ of photography.

Born in 1944 in New York City, Sternfeld earned a BA in Art from Dartmouth College in 1965. His work has been the subject of multiple exhibitions in museums and galleries worldwide, including the Museum of Modern Art, New York, The Art Institute of Chicago, the Museum Folkwang Essen, the Albertina Museum of Vienna and C/O Berlin. He has received numerous awards including two Guggenheim fellowships, a Prix de Rome and the Citibank Photography Award. He holds the Noble Foundation Chair in Art and Cultural History at Sarah Lawrence College.

Giles Huxley-Parlour, director of Beetles+Huxley, has stated: “Sternfeld’s work has become an influential part of art history and has shaped the way that the world looks at American life and culture. His pioneering early colour photographs present a country of immense beauty and opportunity, but one seemingly stuck at a turning point: proud of its past as a noble experiment in democracy, but fraught with various new and disturbing forces. His work resonates strongly today at a time of such upheaval in American politics and society.”

27 January – 18 February  – Beetles+Huxley  – London

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Henri Cartier-Bresson – Images à la Sauvette

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From January 11 to April 23, 2017, the Foundation devotes an exhibition to Cartier-Bresson’s famous publication Images à la Sauvette. Initated by the French publisher Tériade, the project is finally achieved on October 1952 as a French-American co-edition, with the contribution of Matisse and the American publishers Simon and Schuster. The latter chose “The Decisive Moment” as the title of the American version, and unintentionally imposed the motto which would define Cartier-Bresson’s work. Since its publication in 1952, Images à la Sauvette has received an overwhelming success. It is considered as “a Bible for photographers” according to Robert Capa’s words. The innovative design of the publication stroke the art world with its refine format, the heliogravure quality and the strength of the image sequences. The publication reveals the inherent duality of Cartier-Bresson’s work; between the photographer’s intimate interpretation and his documentary approach.

Images à la Sauvette is the fruit of joined efforts of a famous art publisher, Tériade, a talented photographer, a painter at the peak of his career, Matisse, and two American publishers, Simon and Schuster. From his beginnings, Cartier‑Bresson considers the book as the outcome of his work. In the thirties, he met the publisher of Verve, Tériade, who he would later likely acknowledge to be his mentor. They plan, at the time, to carry out a book project on large cities rough areas together with Eli Lotar, Bill Brandt and Brassaï, but this ambitious project will never see the light of day.

Images à la Sauvette established itself as an extremely pioneering work by its wish to claim the images strength as the unique narrative form and the emphasis on the photographer text. It proposes a daring purity, allowing the 24 x 36 to spread out on its very large format pages. A model of its kind with the heliogravure printing by the best craftsmen of the era, the Draeger brothers, and the splendid Matisse cover has been called “A bible for photographers” by Robert Capa. In Spring 1951, Cartier-Bresson explains, “While our prints are beautiful and perfectly composed (as they should be), they are not photographs for salons […] In the end, our final image is the printed one”. This affirmation definitely proclaims Images à la Sauvette as an artist’s book.

The exhibition presents a selection of vintage prints as well as numerous archival documents to recount the history of this publication, until its facsimile reprint by Steidl Verlag, in 2014. This edition comes with an additional booklet containing an essay by Clément Chéroux.

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Paolo Ventura. I pagliacci

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Per la prima volta, il Teatro Regio e CAMERA collaborano alla presentazione di un progetto artistico importante per la città. Si tratta del lavoro studiato e realizzato per il Teatro Regio da Paolo Ventura, autore delle scene, dei costumi e dei video di Pagliacci, l’opera di Ruggero Leoncavallo in scena al Teatro Regio dall’11 al 22 gennaio. Contemporaneamente il Regio e CAMERA esporranno il materiale artistico prodotto da Ventura: il Regio alcuni bozzetti delle scene e dei costumi, che saranno visibili durante le recite nel Foyer d’ingresso del Teatro; CAMERA, le fotografie, altri bozzetti e le sculture realizzate dall’artista, a testimoniare l’approccio originale di Ventura al mondo dell’immagine nella sua interezza, di cui la fotografia è parte fondamentale.

Ventura si è imposto all’attenzione internazionale grazie alle sue fotografie di mondi ricostruiti, malinconici e talvolta ironici ai quali egli dà una nuova vita. Simili a teatrini, dove si aggirano personaggi solitari, misteriosi, in un tempo come sospeso, difficilmente identificabile, le sue opere trasportano gli spettatori in un universo onirico, con atmosfere irreali e al contempo famigliari. Costruendo egli stesso  le scene e i costumi, Ventura ricrea un immaginario dove i protagonisti, le scene e i costumi mescolano il reale alla finzione, la suggestione al sogno. Sembra così naturale un suo passaggio al mondo del teatro e della scenografia: l’artista nel 2014 viene chiamato dal Teatro dell’Opera di Chicago per realizzare le scenografie dell’opera Carousel di Rodgers e Hammerstein, che riscuotono un grande successo. Nel 2015 il regista Gabriele Lavia  e il Teatro Regio di Torino lo invitano alla realizzazione delle scenografie dell’opera Pagliacci di Ruggero Leoncavallo.

Il progetto delle scenografie, prevede da parte dell’artista un lungo studio e la realizzazione di molte opere, che diverranno infine la scenografia teatrale vera e propria. Paolo Ventura realizza numerosi bozzetti dei paesaggi e dei costumi dei personaggi;  successivamente, coerentemente con il suo metodo di lavoro e la sua poetica, crea alcune sculture di piccole dimensioni, che diventano protagoniste assieme ai fondali da lui dipinti, di fotografie, tutti materiali che il teatro utilizza poi per costruire le sue scenografie praticabili.

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Broomberg & Chanarin: Trace Evidence

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20 January – 17 March 2017 – Lisson Gallery Milano

Broomberg & Chanarin’s first solo exhibition at Lisson Gallery Milan provides a broad overview of the artists’ work through eight different photographic series from 2006 to 2016, presented alongside a new work created especially for the show.
Trace evidence is created when objects collide or connect and some material is transferred by friction between them. The term is associated with forensic science and the reconstruction of crimes, often describing how people, places and inanimate things interact with each other. An examination of Broomberg & Chanarin’s work over the past decade unearths an approach to photography that is both anthropological and political in nature, characterised by an inherently investigative quality. The artists use photography as a form of conceptual ethnography, immersing themselves into spaces and situations that reveal evidence, residue or traces of past human presence. With abstracted imagery deliberately lacking a central subject or focal point, their refusal to depict or narrativise has become one of their primary tools for communicating the ineffable in war and conflict.
Works on display bring to the fore the duo’s constructions of identity and human behaviour and can be understood as surrogates for missing objects or persons. The exhibition title draws directly from a recent work by Broomberg & Chanarin, created in 2015 for the Freud Museum in London, in which they commissioned a police forensics team to gather DNA samples of hairs and other fibres from the rug covering Freud’s couch. These findings were transformed into a large woven tapestry, mirroring the scale and texture of the original, as well as a number of high-resolution radiographic quartz images, all collated under the rubric of Trace Evidence. When the artists were embedded with the British Army in Afghanistan, rather than photographing the landscape or soldiers in combat, they unrolled lengths of photographic paper to ‘record’ abstract moments. Only the titles the artists later assigned to these compositions – The Day Nobody Died or Repatriation (all 2008) – allude to a time, place or death, combining to create an alternative war diary.

The idea of staging, rehearsal and artifice relates to the artists’ on-going interest in German poet Bertold Brecht and his experiments in poetry and theatre, an influence that is also evident in Portable Monuments (2012). Here the artists use coloured blocks as stand-ins for significant events or characters from newspaper photographs, the resulting fictions are vehicles to explore the documentation, dissemination and currency of media imagery.
Subversive investigations into the mainstream continue in American Landscapes (2009), which spotlight the interiors of commercial photography studios across the USA where images are manufactured, again in opposition to the rules of representation. Physical restriction and personal expression are more closely observed in Red House (2006) – photos of marks and drawings made on the walls of a building in Iraq by Kurdish prisoners – the recorded traces of oppression.

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Diane arbus – in the beginning

January 21–April 30, 2017 – San Francisco Museum of Modern Art

diane arbus: in the beginning considers the first seven years of the photographer’s career, from 1956 to 1962. A lifelong New Yorker, Arbus found the city and its citizens an endlessly rich subject for her art. Working in Times Square, the Lower East Side, and Coney Island, she made some of the most powerful portraits of the twentieth century, training her lens on the pedestrians and performers she encountered there. This exhibition highlights her early and enduring interest in the subject matter that would come to define her as an artist. It also reveals the artist’s evolution from a 35mm format to the now instantly recognizable and widely imitated look of the square format she adopted in 1962. Bringing together over 100 photographs from this formative period, many on display for the first time, diane arbus: in the beginning offers fresh insights into the distinctive vision of this iconic American photographer

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Attraverso – Lia Pasqualino

 

È stato Walter Benjamin a notare come l’osservatore, il protagonista del racconto di Edgar Allan Poe intitolato L’uomo nella folla, guardando attraverso i vetri di un locale pubblico, cioè da un’apparente posizione di sicurezza, finisca per “soccombere a un’attrazione che lo trascinerà nel vortice della folla”.Attraverso è il titolo scelto per la mostra di Lia Pasqualino che si terrà alla Galleria del Cembalo da sabato 14 gennaio a sabato 1 aprile 2017. Saranno esposte venti fotografie inedite in bianco e nero della fotografa palermitana che ritraggono persone in posa o in situazioni viste attraverso la superficie di un vetro. Foto in cui il vetro svolge la funzione di filtro da cui partire per creare ciò che si realizza nell’inquadratura, ossia quel legame speciale e irripetibile tra la persona, l’emozione, la memoria, e il silenzio, coagulato nel tempo dello scatto.

Come l’osservatore di Poe, Lia Pasqualino ritaglia la visibilità del mondo nella distanza imposta da una finestra e, come lui, ne estrae la misura incandescente di una relazione essenziale con la vita. Dietro il vetro tutto appare senza tempo, allucinatorio, e ricorrente.

Se è vero che c’è uno strano silenzio quando si guarda il mondo attraverso una parete di vetro, è anche vero che si tratta del silenzio più ammaliante e catturante che esista. La finestra è un dispositivo usato da sempre, e che la pittura, la fotografia, il cinema hanno variamente celebrato.

Leon Battista Alberti definiva il quadro “come una finestra onde si possa vedere l’historia”. E Ortega y Gasset scriveva che “un angolo di città o di paesaggio, visto attraverso il riquadro della finestra, sembra distaccarsi dalla realtà e acquistare una straordinaria palpitazione ideale”. Anche Luigi Ghirri definiva la fotografia “una finestra aperta sul mondo”. E infatti le sue immagini sono piene di finestre.

La finestra e il vetro svolgono da sempre una funzione essenziale: esaltano la relazione tra il dentro e il fuori. E gli sguardi che Lia Pasqualino scopre o mette in posa sembrano nello stesso tempo rivolgersi all’interno e all’esterno, sempre trasognati o impegnati a guardare oltre se stessi, verso quel punto fermo del mondo che ruota di cui parla in una sua celebre poesia T. S. Eliot.

La finestra ritratta da Lia Pasqualino è il confine per far passare nello sguardo, simultaneamente, quello che siamo e quello che vorremmo essere, quello che sembriamo e quello che pensiamo, la cornice, sospesa nel vuoto, attraverso cui catturare uno stato di coscienza, l’attimo infinito in cui lo sguardo oscilla indeciso tra l’opacità e la trasparenza – un punto di trasmigrazione dell’anima.

Non è un caso che nella mostra sia dedicato uno spazio speciale a una sequenza di scatti che ritraggono un grande attore di Tadeusz Kantor, Roman Siwulak, uno dei leggendari protagonisti de La Classe Morta, lo spettacolo in cui la scena diviene per la prima volta il luogo di una esperienza di metamorfosi totale. Kantor diceva che non si può recitare a teatro, bisogna prima trovare il luogo della vita, e il suo teatro della morte era infatti concepito come una grande finestra da cui lasciar spiare agli spettatori sogni e ricordi, incarnati nel viaggio dei suoi attori, manichini sospesi tra la vita e la morte.

Come scrive Cortazar a proposito della fotografia, l’insolito non si inventa. Lo si incoraggia aspettando che si manifesti senza che lo si debba separare con violenza dal consueto. Era questa la ragione per cui il grande scrittore argentino preferiva definire le fotografie come finestre verso l’insolito.

Dal 14/1/2017 al 1/4/2017 – Galleria del Cembalo – Roma

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ALIX MARIE – La Femme Fontaine e MAIJA TAMMI – White Rabbit Fever

La galleria Matèria è lieta di inaugurare, sabato 14 gennaio, il programma espositivo 2017/2018 con una doppia mostra: ‘La Femme Fontaine’, la prima personale in Italia dell’artista francese Alix Marie (Parigi, 1989) e ‘White Rabbit Fever’ dell’artista Finlandese Maija Tammi (Helsinki , 1985) anche questa un’anteprima in Italia.

Fino al prossimo 25 febbraio, presso le sale della galleria romana, Alix Marie e MaijaTammi presentano al pubblico una combinazione di opere fotografiche e scultoree, stratificando un dialogo dai labili confini tra arte e scienza, dai tratti quasi ossessivi, accademici e profondamente autobiografici.

Ripercorrendo la storia della fotografia stessa, che nel suo primo decennio di vita fu mero strumento a servizio della scienza, realtà tangibile e visione si fondono nell’opera delle due artiste in mostra.

Tra mito e introspezione si colloca l’istallazione scultorea di Alix Marie, realizzata con  calchi in cemento del suo corpo; mentre i confini tra la vita e la morte, il bello e il rivoltante diventano labili nel lavoro di Maija Tammi, in dialogo con la fascinazione umana alla ricerca della vita eterna.

La Femme Fontaine e White Rabbit Fever offrono visioni dissonanti e una profonda  riflessione sulla  costante e inviolabile azione del tempo, valore universale, cui si contrappone la nostra umana, inesausta ricerca utopica dell’invincibilità.

La mostra sarà visitabile fino al 25 febbraio 2017, dal martedì al sabato dalle 11.00 alle 19.00, presso Matèria Gallery, via Tiburtina, 149-Roma.

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Paolo Ventura – Early works and rare prints + Danila Tkachenko – Restricted area /rurals

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In concomitanza con Arte Fiera, la Galleria del Cembalo presenta a collezionisti e appassionati, una selezione di opere di Paolo Ventura e Danila Tkachenko. Diversi per generazione, per stile, per provenienza, per cultura familiare, i due artisti traggono ispirazione per i loro progetti dal passato, dalla memoria storica della propria nazione, dalla tragedia. Il rigore storiografico si traduce in visione, in teatro.

 Paolo Ventura. Early Works and Rare Prints

Una scatola ritrovata. All’interno, work print di progetti inediti e delle ormai rare immagini di War Souvenir. Il sorprendente contenuto è all’origine della mostra che sarà aperta al pubblico all’inizio di febbraio nelle sale della Galleria del Cembalo a Roma. Una selezione di polaroid di Civil War, de L’automa, e dieci pezzi unici tratti da War Souvenir sono presentati in anteprima a Bologna.

 Danila Tkachenko. Restricted Areas

Una scoperta, un successo globale. Difficile trovare espressioni diverse per definire il fenomeno “Danila Tkachenko” e di Restricted Areas.

Il lavoro propone i simboli dell’utopia e oggi rovine di una potenza che voleva conquistare il mondo, dal sottosuolo allo spazio. Per tre anni Danila Tkachenko (Mosca, 1989), giovanissimo e straordinario talento della fotografia russa, in linea con le istanze più internazionali e contemporanee, ha viaggiato il suo paese, dal Kazakistan alla Bulgaria, al Circolo Polare Artico, alla ricerca di quelle restricted areas, che dalla seconda guerra mondiale alla caduta dell’Urss, sono rimaste segrete, mute persino sulle carte geografiche.

Danila Tkachenko. Ritual

Il nuovo progetto di Danila Tkachenko nasce da una riflessione sul centenario dalla Rivoluzione Russa (1917-2017). L’autore rende tangibile e concreta la metafora di “bruciare tutto ciò che è caro” e letteralmente brucia i simboli dell’era che si lascia alle spalle, creando spazio libero per un futuro promettente.

Già gli artisti delle avanguardie all’inizio del ventesimo secolo misero in risalto ed anticiparono i drammatici cambiamenti che si venivano a creare nella struttura sociale. Da ciò, la necessità di costruire il futuro sulla base di nuovi ideali: per raggiungere questa utopia, sembra suggerire Danila, è indispensabile bruciare, cancellare tutto ciò che è statico, legato al mondo precedente e che ostacola il nuovo modo di pensare.

Le strutture in fiamme sono fotografate in zone rurali, in un iconico “campo libero”, e la luce del crepuscolo lascia a chi osserva la domanda irrisolta se si tratti del tramonto del vecchio mondo o dell’alba della nuova era. Otto immagini sono presentate in anteprima assoluta.

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