Mostre: Bresson, Lartigue, Woodman, Kusterle e altre interessanti mostre.

Flaneur di Piergiorgio Branzi

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Inaugura il 30 giugno presso la Leica Galerie Milano la mostra Flâneur: in esposizione oltre 30 scatti del giornalista e celebre fotografo fiorentino Piergiorgio Branzi, realizzata in collaborazione con Contrasto Galleria Milano.

La parola Flâneur che dà il titolo alla mostra, resa celebre da Charles Baudelaire, e in seguito da Walter Benjamin, indica il gentiluomo che, vagando per le vie delle città, si immerge nelle atmosfere dei luoghi e assapora le emozioni provate osservandone il paesaggio. Come mostrano le fotografie di questa piccola mostra personale, Piergiorgio Branzi, classe 1928, ha fatto della flânerie – l’andare a zonzo, il gironzolare, il bighellonare – un vero e proprio approccio alla fotografia.

Incarnando l’anima più colta e aristocratica della fotografia italiana, Branzi si è formato nella tradizione figurativa rinascimentale toscana, presto abbandonando la ricerca formale per diventare un maestro del “ritratto ambientato”. Monsignori, bambini, borghesi, paesani, colti di sorpresa, con sottile sarcasmo, restano in equilibrio tra un lirismo sommesso e una vivida caratterizzazione psicologica. L’immagine, rigorosamente bilanciata nella composizione, è per Branzi il prodotto di previsioni, riflessioni, aggiustamenti di tono e tagli in camera oscura, di equilibrio formale e momento decisivo nella ripresa.

Fondamentale nell’evoluzione stilistica dell’autore toscano è stato l’incontro con Mario Giacomelli, di cui Branzi ha detto: “Aveva più o meno la mia età, e con lui stabilii un certo sodalizio artistico, perché tutti e due impegnati, in quel momento, a scandagliare le possibilità d’impianto espressionista: toni definitivamente neri e bianchi bucati, mangiati nella ripresa e nella stampa. In accordo definimmo questo segno l’identificazione stessa del fare fotografia, e su questo richiamo alla grafica stabilimmo un rapporto di intesa che contribuì ad avvicinarci anche sul piano dell’amicizia.

Con la tecnica della stampa giclée, utilizzata per la maggior parte delle fotografie in mostra, le sue immagini dal denso contrasto sembrano animarsi di una luce nuova. Particolari rimasti sepolti sulla pellicola riaffiorano, diventano materia, intessono di spessore il nero e il bianco della trama e le fotografie trovano una dimensione diversa, più nuova e insieme antica.

30 giugno – 12 settembre 2015
Leica Galerie Milano
Via Mengoni 4, angolo Piazza Duomo
Ingresso Libero

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LA LUCANIA DI HENRI CARTIER-BRESSON IMMAGINI DI UNA TERRA RITROVATA

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Inaugurazione: 23 giugno ore 11:00 – Foyer Sala Buzzati – Milano
Intervengono: Vittorio Sgarbi, Vincenzo Trione, Carmen Pellegrino, Gianpiero Perri.

Organizzazione: Galleria Ceribelli – Bergamo.
In collaborazione con: APT Regione Basilicata.
In mostra le fotografie scattate da Henri Cartier-Bresson nei suoi reportage in Basilicata nel ‘51-‘52 e nel ‘72-‘73, tratte dal Fondo Cartier-Bresson del Centro di documentazione Rocco Scotellaro di Tricarico (MT).

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FRANCESCA WOODMAN & BIRGIT JÜRGENSSEN
Opere dalla COLLEZIONE VERBUND, Vienna

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Inaugurazione: venerdí 26 giugno 2015, ore 19.00

Durata della mostra: 27 Giugno – 20 Settembre 2015
A cura di Gabriele Schor
Direttrice della COLLEZIONE VERBUND, Vienna
Merano Arte presenta un’ampia selezione di opere realizzate da due tra le più importanti esponenti femminili dell’arte contemporanea: la fotografa italoamericana Francesca Woodman (1958–1981) e l’artista austriaca Birgit Jürgenssen (1949–2003). La collaborazione con COLLEZIONE VERBUND è la seconda dopo la mostra personale dedicata all’opera giovanile dell’artista Cindy Sherman.

I lavori delle artiste, oltre che a livello estetico e concettuale, dialogano felicemente anche in senso storico, poiché rappresentano due degli esempi più alti dell’Avanguardia Femminista degli anni Settanta, termine coniato tra l’altro dalla direttrice della COLLEZIONE VERBUND Gabriele Schor.Nonostante non si siano mai incontrate, numerosi sono i parallelismi possibili tra le loro opere: la messa in scena del soggetto, la fragilità dell’esistenza umana e soprattutto il confronto critico con la tematica del corpo femminile nell’espressione artistica. Le fotografie performative realizzate dalle due artiste sono state scattate nella sfera protetta dell’atelier, solitamente utilizzando l’autoscatto. Entrambe si sono avvalse di pratiche di matrice surrealista per emancipare il loro linguaggio espressivo e hanno utilizzato il corpo come strumento formale per interrogare e mettere in discussione il proprio essere e la propria identità, ma anche per delineare una nuova immagine della donna. Il corpo nella loro opera è concepito tutt’altro che come “natura” o “oggetto sessuale”, è opera d’arte in sé.

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LARTIGUE – LA VIE EN COULEURS

Maison Européenne de la Photographie – Paris | 24/06/2015 – 23/08/2015

« Depuis que je suis petit, j’ai une espèce de maladie : toutes les choses qui m’émerveillent s’en vont sans que ma mémoire les garde suffisamment », écrit Lartigue dans son journal de l’année 1965. Il n’en faut pas plus à Lartigue pour glaner et collectionner dès l’âge de 8 ans et pendant 80 ans ces milliers d’instants fugitifs.

Ce n’est qu’en 1963 que Jacques Henri Lartigue – qui a déjà 69 ans – expose pour la première fois au Museum of Modern Art de New York quarante-trois des quelque 100 000 clichés réalisés au cours de sa vie. La même année, le magazine Life lui consacre un portfolio qui fait le tour du monde. Il devient alors immédiatement célèbre pour ses clichés noir et blanc de la Belle Epoque et des années folles (femmes élégantes au Bois de Boulogne, courses automobiles, début de l’aviation…).

À son grand étonnement, Lartigue le dilettante devient du jour au lendemain l’un des grands noms de la photographie du XXe siècle, lui qui se croyait peintre.

L’exposition “Lartigue, la vie en couleurs“, présentée à la Maison Européenne de la Photographie du 24 juin au 23 août 2015, dévoile un pan inédit de son œuvre. Bien que la couleur représente plus d’un tiers de la totalité de ses clichés, celle-ci n’a jamais été montrée ou exposée en tant que telle. Il s’agit d’une réelle découverte pour le public, non seulement parce que les photos présentées le sont pour la première fois ou presque mais aussi parce qu’elles révèlent un Lartigue inconnu et surprenant.

Lartigue a pratiqué la couleur à deux périodes de sa vie.

De 1912 à 1927 : Les autochromes

Ils sont rares et précieux. Une trentaine sur les 87 conservés à la Donation Lartigue sont montrés dans l’exposition.

Avec l’enthousiasme de la jeunesse (il a 18 ans) et une fascination pour les “nouvelles technologies”, Lartigue expérimente le procédé autochrome, technique récemment commercialisée par les frères Lumière. Les plaques de verre de format 6×13, stéréoscopiques qu’il utilise permettent de voir en relief et supposent des perspectives choisies. La couleur, le mouvement et le relief sont autant de manières d’attraper l’insaisissable et la vie. Cependant la lourdeur de l’équipement et la lenteur du temps de pose l’amènent à délaisser cette technique et donc la couleur.

À partir de 1949 : le film couleur

Après vingt ans de photographie en noir et blanc, Lartigue s’intéresse de nouveau à la couleur. Avec son Rolleiflex, il privilégie le format carré jusque dans les années soixante-dix tout en pratiquant avec son Leica le format 24×36.

Toujours fidèle à lui-même, il continue à documenter sa vie, à enregistrer les moments qui lui sont chers : “Je suis empailleur des choses que la vie m’offre en passant“ (journal manuscrit, Paris, 1968). Par exemple, heureux avec sa jeune épouse Florette, il photographie Florette. Ses photographies sont si bien composées qu’on pourrait les croire mises en scène ou retouchées, en un mot fabriquées alors qu’elles sont toujours le fruit de la spontanéité et le miroir des plaisirs qu’il prend dans la vie. Pour ce photographe instinctif, la couleur célèbre la joie, la sensualité et se prête, mieux que tout, à la célébration du printemps, des saisons, du ciel et de la beauté sous toutes ses formes sensibles.

Qu’il ait été jeune ou âgé, Lartigue a toujours eu l’esprit juvénile. Rares sont ceux qui conservent leur vie durant une fraîcheur enfantine, une curiosité et un émerveillement comparables. “Lartigue n’a pas vieilli d’une heure depuis sa première photo” écrit René Barjavel en avril 1972. Est-ce cela qui explique la modernité évidente de ses photographies ? Une modernité – faut-il le préciser – que la couleur exacerbe au point de lui donner une sensibilité quasi contemporaine. Preuve supplémentaire, si elles datent bien des années 1950 ou 1960, ses images ne sont jamais nostalgiques pour autant. Leur énergie n’est pas celle du passé et Lartigue est définitivement une créature du futur.

Conscientes de la responsabilité qu’il y a à exposer plus d’une centaine de photographies inédites et dans le souci de rester fidèles à Lartigue, nos avons opéré une sélection à partir des choix de Lartigue lui-même. Les albums qu’il a réalisés au fil des ans, permettent d’en garder la trace. Quelques pages seront d’ailleurs exposées.

Nous avons décidé de privilégier le format 6×6 qui traduit à la perfection la vision achevée de Lartigue. Preuve en est qu’il ne les recadrait jamais.

Comme il n’existe pas de tirages couleurs de l’époque, excepté ceux que Lartigue a collés dans ses albums, les épreuves de l’exposition sont des tirages pigmentaires faits à partir des positifs originaux.

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 HUNGRY EYES

4 | 30 GIUGNO
WILLIAM ALBERT ALLARD PORTRAITS OF AMERICA

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William Albert Allard ha contribuito a definire l’America in tutta la sua diversità: esplorando le comunità solitarie degli Amish e degli Hutteriti, indagando l’esistenza del coraggioso cowboy americano, o rivelando la quieta bellezza dei laghi del Minnesota. Dai rodei ai cantanti blues, dal Mississippi di William Faulkner al Minor League Baseball (lega professionistica americana di baseball), Allard ha rivolto la sua macchina fotografica verso quei soggetti del patrimonio americano spesso trascurati.
William Albert Allard è figlio di un emigrante svedese ed è nato a Minneapolis, in Minnesota nel 1937. I suoi lavori sono esposti in molti musei e collezioni in tutto il mondo.

2 LUGLIO | 1 SETTEMBRE
TERRAPROJECT LAND INC.

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LAND Inc. è un viaggio attraverso Brasile, Dubai, Etiopia, Indonesia, Madagascar, Filippine e Ucraina per documentare quella che alcuni definiscono una forma di neocolonialismo e altri come una nuova possibilità di sviluppo: l’accaparramento della terra e i crescenti investimenti nell’agricoltura industriale e nelle piantagioni.
LAND Inc. nasce dal tentativo di quattro fotografi di comprendere e rappresentare visivamente gli attori e le forze che stanno dietro questo fenomeno. In vista di una popolazione mondiale in rapida crescita, e una ancor più crescente domanda di prodotti alimentari, il nostro progetto mira a fornire la base per generare spunti di riflessione su questo cruciale e poco documentato problema globale.
TerraProject Photographers è un collettivo di fotografi documentaristi fondato in Italia nel 2006. Ne fanno parte
MICHELE BORZONI, SIMONE DONATI, PIETRO PAOLINI E ROCCO RORANDELLI

3 | 29 SETTEMBRE
 TOMASZ TOMASZEWSKI OVERWHELMED BY THE ATMOSPHERE OF KINDNESS. PODLASKIE

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Quando Tomasz è arrivato nella regione Podlaskie è rimasto incantato dalla bellezza del paesaggio. Nonostante ciò, le sue immagini si concentrarono sulle persone: interessate e aperte al confronto con gli stranieri, tolleranti e allo stesso tempo fermamente aggrappate ai propri riti e alla propria identità.
Tomasz Tomaszewski è un fotografo polacco. Ha pubblicato diversi libri, tra cui “Remnants, The Last Jews of Poland”; “Gypsies, The Last Once”; “ In Search of America”; “In The Centre”; “Astonishing Spain”; “A Stone’s Throw”.

1 | 30 OTTOBRE
JOEL MEYEROWITZ TAKING MY TIME

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«Il movimento è tutto per me, è la Vita stessa, traccia il momento che scompare, e, insieme al Tempo, è l’essenza dell’esperienza Fotografica. Più di ogni altra cosa è la ragione per cui ho cominciato a fotografare 50 anni fa…».
Taking my time è una retrospettiva dedicata al lavoro del grande fotografo americano Joel Meyerowitz.
Dai tempi degli esordi a New York negli anni 60, alla produzione più recente. Un corpo di lavoro eterogeneo che ha come nucleo centrale il concetto di “movimento”, inteso come quell’istante effimero, gioioso, tragico, o insignificante che cattura l’occhio del fotografo e diventa il cuore di ogni suo scatto.

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KUSTERLE. Il corpo eretico

Si tratta della prima esposizione di carattere antologico dell’artista goriziano, che presenta un suo articolato percorso, teso ad argomentare il rapporto dell’uomo con la natura, la psiche e l’anima, attraversando territori universali e senza tempo, ma quanto mai attuali per le dinamiche e le trasformazioni profonde cui la contemporaneità le costringe.

La mostra si snoda nelle sale del primo e del secondo piano dello spazio espositivo e rispetta il procedere per cicli, che caratterizza dalle origini l’attività di ricerca dell’artista. Al primo piano il visitatore incontra le opere del ciclo Αναχρονος (2004-06) e, in successione, quelle di Mutazione silente (2007-08) e di Segni di pietra (2011-12). La parte centrale dello spazio espositivo è invece dedicata alle immagini dei Riti del corpo (1991-2014), ciclo che costituisce una sorta di contenitore tematico, dove l’autore ha riunito fotografie scattate in un largo lasso di tempo sul tema del corpo e della sua ibridazione. Al secondo piano trovano collocazione i cicli più recenti: Mutabiles Nymphae (2009-10), I segni della metembiosi (2012-13), Abissi e basse maree (2013) e L’abbraccio del bosco (2014). A completare il percorso espositivo, una sala è dedicata ai video d’arte realizzati da Roberto Kusterle e Ferruccio Goia (2008-09).

Le scelte curatoriali ed espositive, sostenute dalle caratteristiche degli spazi della Galleria, si sono orientate su un percorso non impositivo, ma aperto a itinerari d’interesse, alla suggestione dell’incontro, all’emozione; vi è una sorta di rappresentazione teatrale per immagini che, a dispetto di ogni idea purista circa la verosimiglianza della fotografia, pone al riguardo interrogativi circa il rapporto tra realtà e finzione, storia e mito, natura e artificio, tra presente e passato, il tempo e la contingenza del vivere. Per il visitatore, inoltre, sarà come entrare nel corpo vivo della fotografia come arte (attualissima) della metamorfosi, della contaminazione dei linguaggi, della varietà dei rimandi iconici, dell’esigenza di profondità da contrapporre all’incombente superficialità pervasiva che circonda l’uomo contemporaneo.

L’esposizione, a cura di Francesca Agostinelli e Angelo Bertani, è promossa e organizzata dall’Assessorato alla cultura del Comune di Pordenone, in collaborazione con Associazione culturale “Venti d’arte” di Udine.

L’evento è patrocinato dalla Regione Autonoma Friuli Venezia Giulia, dalla Provincia di Pordenone, dall’Università degli Studi di Udine e dall’Accademia di Belle Arti di Venezia. Gode del sostegno di FriulAdria Crédit Agricole e di Coop Consumatori Nordest.

Galleria Harry Bertona – Corso Vittorio Emanuele II, 60 – Pordenone

Quando: dal 18/04/2015 al 09/08/2015

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 Germaine Krull (1897-1985). A Photographer’s Journey

Germaine Krull (Wilda-Poznań, East Prussia [after 1919: Poland], 1897-Wetzlar, Germany, 1985) is at once one of the best-known figures in the history of photography, by virtue of her role in the avant-garde’s from 1920 to 1940, and a pioneer of modern photojournalism. She was also the first to publish in book form as an end in itself.

The exhibition at Jeu de Paume revisits Germaine Krull’s work in a new way, based on collections that have only recently been made available, in order to show the balance between a modernist artistic vision and an innovative role in print media, illustration and documentation. As she herself put it – paradoxically, in the introduction to her Études de nu (1930) –, ‘The true photographer is the witness of each day’s events, a reporter.’

If Krull is one of the most famous women photographers, her work has been little studied in comparison to that of her contemporaries Man Ray, László Moholy-Nagy and André Kertész. Nor has she had many exhibitions: in 1967, a first evocation was put on at the Musée du Cinéma in Paris, then came the Rheinisches Landesmuseum, Bonn, in 1977, the Musée Réattu, Arles, in 1988, and the 1999 retrospective based on the archives placed at the Folkwang Museum, Essen.

The exhibition at Jeu de Paume focuses on the Parisian period, 1926-1935, and more precisely on the years of intensive activity between 1928 and 1933, by relating 130 vintage prints to period documents, including the magazines and books in which Krull played such a unique and prominent role. This presentation gives an idea of the constants that run through her work while also bringing out her aesthetic innovations. The show features many singular but also representative images from her prolific output, putting them in their original context.

Born in East Prussia (later Poland) to German parents, Krull had a chaotic childhood, as her hapless father, an engineer, travelled in search of work. This included a spell in Paris in 1906. After studying photography in Munich, Krull became involved in the political upheavals of post-war Germany in 1919, her role in the communist movement leading to a close shave with the Bolsheviks in Moscow. Having made some remarkable photographs of nudes during her early career, noteworthy for their freedom of tone and subject, in 1925 she was in the Netherlands, where she was fascinated by the metal structures and cranes in the docks, and embarked on a series of photographs that, following her move to Paris, would bear fruit in the portfolio Métal, publication of which placed her at the forefront of the avant-garde, the Nouvelle Vision in photography. Her new-found status earned her a prominent position on the new photographic magazine VU, created in 1928, where, along with André Kertész and Eli Lotar, she developed a new form of reportage that was particularly congenial to her, affording freedom of expression and freedom from taboos as well as closeness to the subject – all facilitated by her small-format (6 x 9 cm) Icarette camera.

This exhibition shows the extraordinary blossoming of Krull’s unique vision in around 1930, a vision that is hard to define because it adapted to its subjects with a mixture of charisma and empathy, while remaining constantly innovative in terms of its aesthetic. It is essential, here, to show that Krull always worked for publication: apart from the modernist VU, where she was a contributor from 1928 to 1933, she produced reportage for many other magazines, such as Jazz, Variétés, Art et Médecine and L’Art vivant. Most importantly, and unlike any other photographer of her generation, she published a number of books and portfolios as sole author: Métal (1928), 100 x Paris (1929), Études de nu (1930), Le Valois (1930), La Route Paris-Biarritz (1931), Marseille (1935). She also created the first photo-novel, La Folle d’Itteville (1931), in collaboration with Georges Simenon. These various publications represent a total of some five hundred photographs. Krull also contributed to some important collective books, particularly on the subject of Paris: Paris, 1928; Visages de Paris, 1930; Paris under 4 Arstider, 1930; La Route Paris-Méditerranée, 1931. Her images are often disconcerting, atypical and utterly free of standardisation.

An energetic figure with strong left-wing convictions and a great traveller, Krull’s approach to photography was antithetical to the aesthetically led, interpretative practice of the Bauhaus or Surrealists. During the Second World War, she joined the Free French (1941) and served the cause with her camera, later following the Battle of Alsace (her photographs of which were made into a book). Shortly afterwards she left Europe for Southeast Asia, becoming director of the Oriental Hotel in Bangkok, which she helped turn into a renowned establishment, and then moving on to India where, having converted to Buddhism, she served the community of Tibetan exiles near Dehra-Dun.

During all her years in Asia, Krull continued to take photographs. Her thousands of images included Buddhist sites and monuments, some of them taken as illustrations for a book planned by her friend André Malraux. The conception of the books she published throughout her life was unfailingly original: Ballets de Monte-Carlo (1937); Uma Cidade Antiga do Brasil; Ouro Preto (1943); Chieng Mai (c. 1960); Tibetans in India (1968).

In her photojournalism, Krull began by focusing on the lower reaches of Parisian life, its modest, working population, the outcasts and marginal of the “Zone,” the tramps (subject of a hugely successful piece in VU), Les Halles and the markets, the fairgrounds evoked by Francis Carco and Pierre Mac Orlan (her greatest champion). The exhibition also explores unchanging aspects of her tastes and attachments: the love of cars and road trips, the interest in women (whether writers or workers), the fascination with hands, and the free, maverick spirit that drove her work and kept her outside schools and sects.
The works come from a public and private collections including the Folkwang Museum, Essen; Amsab, Institute for Social History, Ghent; the Ann and Jürgen Wilde Foundation, Pinakothek der Moderne, Munich; The Museum of Modern Art (MoMA), New York; the Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, Paris; the Bibliothèque Nationale de France, Paris; the Collection Bouqueret-Rémy; the Dietmar Siegert Collection

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ART KANE – VISIONARY

Inaugura giovedì 25 giugno 2015 alle 18.30 a Palazzo Santa Margherita in corso Canalgrande 103 la mostra “Art Kane. Visionary”, a cura di Jonathan Kane, Holly Anderson e Guido Harari, allestita fino al 20 settembre 2015. Organizzata e prodotta dalla Galleria civica di Modena e dalla Fondazione Cassa di Risparmio di Modena in collaborazione con Solares Fondazione delle Arti di Parma e Wall of Sound Gallery di Alba, questa grande retrospettiva dedicata ad Art Kane a vent’anni dalla sua scomparsa e nel novantesimo anniversario della sua nascita, presenta per la prima volta in Italia un centinaio di fotografie classiche e inedite che hanno contribuito a formare l’immaginario visivo della seconda metà del Novecento.

Una parte della mostra sarà dedicata ai ritratti e alle celebri foto delle maggiori icone della musica degli anni Sessanta, una sezione non meno consistente all’impegno civile (soprattutto la lotta per i diritti civili degli afro-americani e degli indiani, il fondamentalismo religioso, il Vietnam, l’incubo nucleare di Hiroshima, il consumismo, il crescente degrado dell’ambiente), a visionarie riflessioni esistenziali ricavate dal “sandwich” di più diapositive (una tecnica pionieristica in un’epoca senza Photoshop), a illustrazioni fotografiche dei testi di Dylan e dei Beatles e alla moda, senza dimenticare le evoluzioni della società americana, il tutto fissato con sguardo tanto originale e visionario da conquistarsi onori, premi e le copertine dei più prestigiosi rotocalchi internazionali.

Art Kane è il leggendario fotografo che alle 10 di un mattino d’agosto del 1958 immortalò per la rivista “Esquire” ben 57 leggende del jazz su un marciapiede della 126ma strada, ad Harlem, ignaro di aver creato l’immagine più significativa della storia del jazz, universalmente nota come “Harlem 1958”. Una fotografia che gli è valsa la medaglia d’oro dell’Art Directors Club di New York e così potente da ispirare un libro, un documentario del 1994 che ottenne la nomination all’Oscar (“A Great Day in Harlem”), e più di recente un film di Spielberg, “The Terminal” (2004), con Tom Hanks.

“Voglio comunicare gli elementi invisibili in una personalità”, diceva Art Kane, racchiudendo in poche parole tutta la sua poetica.

“Penso ad Art Kane come ad un colore acceso, diciamo, come un sole color zucca in mezzo ad un cielo blu. Come il sole, Art fissa il raggio del suo sguardo sul suo soggetto, e quel che vede, lui fotografa, e di solito si tratta di un’interpretazione drammatica della sua personalità”. Così diceva di lui Andy Warhol.

“Art Kane è stato un mio idolo – ricorda Franco Fontana – quasi un miraggio per me che lo ammiravo da lontano. Poi l’ho conosciuto nel ’77 ad Arles e siamo diventati fratelli di ‘colore’ legati da un rapporto indimenticabile di amicizia e di intimità. Era un uomo geniale, di grande intelligenza e creatività. Animato dal mito impossibile di un’eterna giovinezza e di una continua rinascita, mordeva la vita fino in fondo: voleva addirittura ricavarne un musical. Girava per New York in Velosolex e una sera mi portò al mitico Studio 54, arrivando vestito di tutto punto da cowboy. Adorava le donne e le fotografava con una sensibilità e un erotismo in cui mi ritrovavo appieno. Amava l’Italia dov’era venuto più volte, anche per dei workshop organizzati da me. Ipercritico con gli studenti, li strigliava senza pietà, provocandoli e incoraggiandoli a scavare sempre in profondità nel loro subconscio”.
L’obiettivo di Kane si è posato poi altre volte sui grandi della musica, di ogni musica, dai Rolling Stones a Bob Dylan, ai Doors, a Janis Joplin, ai Jefferson Airplane, e ancora Frank Zappa, i Cream, Sonny & Cher, Aretha Franklin, Lous Armstrong, Lester Young, creando una serie infinita di icone, come, una su tutte, quella memorabile degli Who avvolti nella bandiera britannica. Ma Kane è stato molto di più: uno dei veri maestri della fotografia del XX secolo, le cui immagini visionarie hanno influito sulla coscienza sociale di più di una generazione e lasciato un segno sulla cultura mondiale.

Immagini che oggi sono nelle collezioni permanenti del Museum of Modern Art e del Metropolitan Museum of Art.

“Art Kane è stato un illusionista – scrive Guido Harari -, il maestro di un impressionismo fotografico che ancora oggi sollecita emozioni e distilla idee. Venezia è sempre in pericolo, i musicisti rock annunciano sempre l’avvento di un qualche Nuovo Mondo, la solitudine nell’era di Internet è ancora più cosmica, i diritti civili vanno rinegoziati ogni santo giorno, il degrado dell’ambiente ci spinge sempre più rapidamente verso l’estinzione, e Kane, con un’attualità stupefacente, proiettava già tutto questo in un mondo di fantasia che pare amplificare la realtà di oggi. In pochi anni ha rivoluzionato la fotografia, scoprendo tecniche nuove e personalizzandone altre per liberarla dal suo presunto “verismo”. La fotografia di Kane è energia pura, vera immaginazione al potere: “La realtà per me non è mai all’altezza delle aspettative visive che genera”, ha detto. “Più che registrarla con le mie foto, mi preme condividere il modo in cui sento le cose”.

Tutte le fotografie di Kane sono pervase dalla sua incontenibile passione per la vita, per l’uomo e per una cultura popolare da interpretare attraverso simboli. Le sue sono immagini pensanti, visioni che comunicano sempre un personalissimo punto di vista, sul razzismo e sulla guerra, sul misticismo o sul sesso, sulla moda o sulla musica. Nessuna preoccupazione di “stile”: la sua tecnica fotografica era intuitiva e disarmante nella sua semplicità, animata da una varietà impressionante di spunti, di improbabili angolazioni di ripresa, singolari ambientazioni e colori saturi. Nulla appare come ce lo aspetteremmo: le immagini suggeriscono, provocano, spiazzano, ma tocca a chi guarda completare il quadro.

Gli anni Cinquanta anticiparono anche la rivoluzione del colore che Kane colse al volo, sapendo bene, grazie alla sua pluripremiata esperienza di art director, come impaginare le sue visioni e soprattutto come selezionarle. Il suo editing ferocemente chirurgico ha lasciato rarissimi scatti alternativi nel suo pur sterminato archivio: “Capii subito che la fotografia può anche essere un atto di rifiuto, che ti lascia scegliere cosa lasciar fuori dall’immagine”.

Kane affinò il suo talento su testate mitiche come “Look”, “Life”, “Esquire” e “McCall’s”, ormai tutte defunte (tranne “Esquire”) ma all’epoca prodighe di compensi favolosi pur di ottenere immagini che “eliminano il piccolo e il brutto per enfatizzare il grande e l’eroico”, spingendo sulla strada della visionarietà anche quando la moda bussò alla sua porta nella persona di Diana Vreeland, la potente madame di “Vogue”. Dalla profondità di campo e dalla marcata distorsione del grandangolo 21mm (inventato proprio in quegli anni) al “fuoco selettivo” ottenuto con teleobiettivi come il 180mm e il 500mm, il suo vocabolario visivo si arricchiva anche di immagini concepite per essere guardate rovesciate a testa in giù e di geniali montaggi di due diapositive i suoi cosiddetti ‘sandwichs’, di cui questa mostra presenta numerosi esempi. “Uso il sandwich come uno strumento poetico per fuggire dal fotorealismo – ha detto Kane-. È come la vita: le cose accadono, ma non sono necessariamente drammatiche, finché non fai un passo indietro e ne catturi l’essenza basandoti sulla tua memoria. La memoria è straordinaria. Quando hai l’audacia di estrarre un’immagine dal mondo vivente e unidimensionale, hai eliminato odori, tatto, suono, e gli hai messo intorno una cornice eliminando la visione periferica. In questo senso nessuna foto è la verità, non importa quanto realistica sia l’immagine, o quanto normale sia l’obiettivo. Mentono tutte, perché noi montiamo sempre. Nella visione normale cogliamo una cosa alla volta, ma muoviamo sempre gli occhi combinando ogni cosa di continuo”.”

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Anna “°”